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Hans-Jürgen Gäbel Prinzipio-Reduktionismus Eine Naturphilosophie
1993 · 426 Seiten · 16,5 x 24 cm · broschiert · ISBN 3-9801628-1-8 Freie Politische Edition
Karl Popper über "Prinzipio-Reduktionismus"
Alain Boutot über "Prinzipio-Reduktionismus" (Revue philosophique de la France et de l' étranger, Bd. 185, Jg. 1995)
L'A. expose dans cet ouvrage les fondaments d'une nouvelle philosophie de la nature : le « principio-réductionnisme ». Il distingue trois grands principes permettant de rendre compte de tout ce qui est : les mathématiques (M) qui expliquent les choses pour autant qu'elles possèdent une identité, la « régression » (R) qui les explique pour autant qu'elles sont soumises au changement, et la « préférence » (P) qui les explique pour autant qu'elles sont modifiables par l'homme. Ce qui est à expliquer est ce que l'A. appelle le substrat (S) de l' explication. Il y a en fait une relativité des principes et du substrat, puisque les principes peuvent devenir substrat pour une explication, et le substrat principe d'une explication. L'interprétation principio-réductionniste du réel est abrégée en MR·P&S-I., où MR·P désignent les principes (mathématiques, régression et préférence), S le substrat, et I l'inter-	prétation. L'A. affirme qu'il n'y avait aucune nécessité pour qualifier sa doctrine de « principio-réductionnisme ». Il lui fallait simplement la nommer, ne serait-ce que pour lui donner de meilleures chances de survie. Il justifie son choix par le fait que, dans sa doctrine, « ce qui explique est la même chose que ce qui est à expliquer réduit à des principes » (§ 41), ce qui veut dire que la chose à expliquer se réduit en définitive aux principes qui l'expliquent. Dans la deuxième partie, l'A. soumet un certain nombre de théories physiques (relativité, mécanique quantique, théorie du chaos, thermodynamique) au filtre de son principio-réductionnisme. Cet ouvrage est à bien des égards déroutant. Le lecteure ne peut se déprendre de l'impression d'avoir affaire à une construction artificielle qui n'a de « philosophie de la nature » que le nom.
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